
L’Afrique à l’assaut de l’IA, avec le Rwanda, le Maroc et le Kenya en moteurs - The Conversation
En avril 2025, l'adoption de la Déclaration africaine sur l'intelligence artificielle (IA) marque un tournant pour le continent. Les pays africains, par le biais de leaders comme le Rwanda, le Maroc et le Kenya, cherchent à renforcer leur souveraineté technologique et à diminuer leur dépendance aux puissances étrangères.
Le premier Sommet mondial de l'intelligence artificielle en Afrique, organisé à Kigali, a rassemblé des acteurs variés, allant de chercheurs à investisseurs, pour discuter des applications concrètes de l'IA. À cette occasion, la Déclaration définit des principes pour encourager l'innovation et la création de solutions adaptées aux réalités locales telles que la santé, l'agriculture et la finance inclusive.
Le Rwanda se distingue par des projets d'IA innovants, comme Zipline, qui utilise des drones pour livrer des médicaments et réduire les délais d'acheminement dans les zones reculées. D'autres programmes analytiques se concentrent sur l'optimisation des cultures agricoles via l'imagerie satellite et la récolte de données sur la qualité des sols.
De son côté, le Maroc avance des initiatives comme l'AI Movement pour l'inclusion et la durabilité, développant des outils numériques destinés aux femmes rurales. Ses universités contribuent également à la formation de talents spécialisés en IA.
Le Kenya, avec le projet Konza Technopolis, vise à créer une infrastructure numérique robuste, soutenue par des partenariats avec des géants technologiques comme Microsoft. Cet écosystème favorise l'innovation locale et les start-ups.
En concoctant un cadre continental pour l'IA, l'Afrique aspire à devenir un acteur clé dans le paysage technologique mondial, capable de construire des solutions sur mesure pour ses défis uniques, tout en stimulant une croissance économique durable.


